Derrière l’écran
Pseudo : bouj14, Bladr, Tharor, Longloeqi, et plein d'autres trucs
Âge : 13 ans.
Études: 4è
Hobbies/Passion : J'écris, je joue.
Opinion sur le Forum : J'aime les glaces à la vanille.
Comment avez-vous connu le Forum : Néo se donnera-t-il le bonus tout seul, comme un grand? Telle est la question.
Dans l’écran, le personnage
Nom : Tharor
Âge : 16 ans...
Sexe : Masculin
Race : Nain.
Classe : Sorcier.
Description de votre Esprit familier : Loup/Dégats physiques
Fidélité : Pas vraiment d'allégeances.
Ce qu’il aime : Eh ben, son loup.
Ce qu’il n’aime pas : C'est quoi ces questions?
Situation Amoureuse : Il a arrêté de fréquenter les gens vers 10 ans, donc, bon...
Code du règlement : Validé par le Cerf.
Description physique
Je suis un nain qui ressemble à un humain du même âge. Un humain très débraillé, certes, mais un humain débraillé. En fait, quand, en pleine croissance, on passe cinq ans enfermés dans une ville abandonnée, il est vrai qu'il est parfois difficile de se procurer des vêtements vraiment bien coupés. De façon générale, je mesure plus d'un mètre soixante, ce qui est assez rare pour un nain. Assez maigre, je possède une musculature assez peu développée. MAIS PAS INEXISTANTE. De ma main émane une lueur rouge, parfois presque invisible à l’œil nu, parfois presque éblouissante. Mon visage est en lame de couteau. Je possède des cheveux noirs et hirsutes. Totalement imberbe, encore une insulte à mes origines, j'ai de grands yeux noirs...
Description mentale
Dire que Tharor est un adolescent qui réfléchit comme un enfant traumatisé serait vrai et faux en même temps. Disons, que, c'est vrai qu'il est un enfant traumatisé. D'un autre coté, la vie dans les ruines oubliées imbibées dans des millénaires de savoir, et la fréquentation d'un loup qui parle qui semble tout savoir sont des choses qui peuvent changer un peu la conception des choses d'une personne. C'est un gamin érudit. Enfin, la solitude lui a fait développer un comportement un peu narcissique, étendu à son loup... Comportement qui, ajouté à son psychotisme latent, le rend totalement imprévisible.
L’Histoire
Je m'appelle Tharor, et voici mon histoire: Comme tout un chacun, je suis né. Un jour. Mais, contrairement à tout un chacun, je suis né dans une famille assez aisée d’Ulfarond, ville des nains. Mes parents étaient assez… communs. En fait, mon père, Gundir était mineur. Cela nous assurait un niveau de vie qui, s’il n’était pas incroyablement élevé, était certainement bien plus enviable que celui de milliers de personnes qui vivaient dehors, même lorsque les hivers toujours rudes, sévissaient. Ma mère pratiquait l’herboristerie, la science des plantes médicinales. Lorsqu’un enfant tombait malade, dans les quelques ruelles attenantes à celle où nous habitions, on pouvait être certain que ma mère s’y trouvait.
Cependant, un jour, ma vie bascula. Un jour, enfin, une nuit, enfin, un presque crépuscule. Pendant que je revenais à la maison, lorsque, dans une ruelle, je vis une lumière. Faible, tremblotante. Rouge, drapée de noir, un noir plus intense que l’ombre ambiante. Je m’approchais. Une pierre, sur laquelle était gravée une rune, rouge comme le sang. Si, à l’époque, j’avais eu un minimum de bon sens, je me serais enfui en courant. Cependant, ne connaissant pas vraiment les runes, à l’époque, je la pris. Douleur fulgurante. La rune commença par se coller à ma peau, puis, lentement, elle pénétra ma main, jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’une sorte de plaque sur ma main, une plaque de pierre, une plaque sur laquelle une rune émettait une lueur. Je courus. Mon instinct me disait d’aller voir ma mère. Elle, elle saurait quoi faire.
Attirée par mes cris ma mère arriva. Voyant la lueur émanant de ma main, elle fit ce que toute mère aurait fait. Elle prit ma main. Mon père arriva aussi. Tout à coup, je sentis une rapide bouffée de chaleur, venant de la rune que je possédais, bien malgré moi. Une explosion d'une sorte "d'énergie noire", dont je ne comprenais pas la nature, j'étais recroquevillé entre les cadavres. Je pleurais, toute la nuit, le jour d'après. Puis, attiré par la faim, je sortis. La vie reprenait son cours. Je sortais toutes les nuits de la maison, pour chaparder quelques moyens de subsistance. Je passais le reste de la journée à veiller sur eux, ne m'accordant que deux ou trois heures de repos par nuit. C'est à ce moment que mes yeux commencèrent à devenir cernés, cernes qui ne me quitteraient plus. C'est aussi à ce moment là que je grandis, inexplicablement, à peine plus petit que les enfants des humains du même âge que moi. Après plusieurs mois, je quittais la maison. Il ne restait plus de mes parents que deux squelettes, des vers, et une effroyable odeur de pourriture. La saleté envahissait la maison. Elle était autant celles des rats, des cafards et des blattes que la mienne.
C'est à ce moment là que commença mon ermitage. Ermitage d'un enfant. Un enfant de douze ans.
Mes pérégrinations me conduisirent jusqu'aux ruines d'Isham. Je ne sais pas si c'est le nombre de runes qui ornaient les murs des édifices, l'envie de mystère, ou simplement, la recherche d'une aventure qui me ferait périr qui me poussa à rentrer dans les ruines. Chaque jour, je m'enfonçais dans le labyrinthe de maisons, de bibliothèques et de temples plus profondément*. Je sentais que quelque chose m'attirait vers son centre. Il y avait juste un problème: Je ne savais pas où était ce centre. Étrangement, la faim, la fatigue, ne semblaient pas avoir d'emprise sur moi, dans cet endroit. Même le temps semblait s'écouler différemment, plus lent. Puis, j'arrivais. Le cœur. Lorsque je passais le pas de la porte, je sentis que c'était le cœur. On aurait dit qu'il battait de magie, comme un cœur bat de sang.
Un loup était assis au centre... Noir comme la nuit. Il se tenait raide. Je lui dis, comme on s'adresse à son chien, d'un ton mi-railleur, mi-moqueur:
"-Tu m'attendais?""-Tu ne crois pas si bien dire... Je t'attends toujours serait le terme exact..."En fait, même si je n'aurais jamais imaginé discuter convenablement avec un loup, celui-ci était bon compagnon, et, à force de m'enfermer dans ces irréelles ruines, ma tristesse immense devint aussi irréelle, lointain souvenir laissé en dehors de cet endroit. A part de rares incursions de Golems et d'étranges orbes d'énergie, que Erklind, le loup chassa facilement, parfois d'un simple grognement. Il semblait connu et respecté en ces lieux. A chaque fois que j'abordais le sujet, il éludait la question. Les années passèrent. Je grandissais de plus en plus, presque comme une insulte à mes origines naines. Lorsque mes quinze ans approchèrent, tant d'années étaient passés que la tentation était forte de réutiliser mes pouvoirs. Je voulais voir ce qui avait tué mes parents. Je voulais le vaincre.
*Purée, je viens de m'apercevoir que cette phrase est très tendancieuse. Mais pas envie de la changer.
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