darky.
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 |  Sujet: Sheil Brodeam  Lun 4 Mai - 20:48 | |
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Ma naissance  | | | |
Ma mère m’a raconté le début de mon histoire, la voici: c'était pendant une attaque de loup sur mon village que je vis le monde. Ma mère était en train d'accoucher pendant que le village se faisait attaquer par des loups. Mon père, quand à lui était en train de se battre pour défendre notre village tout en espérant de tout son coeur qu'il n'arrivera rien à moi et ma mère. Il était prêt à se battre et même à donner sa vie pour ma mère. Pour autant, il savait que s'il engageait un combat seul contre un loup sans l’aide des chasseurs du village, il y perdrait la vie car il avait beau avoir l'envie et le courage d'un guerrier, il n’avait ni la carrure ni la puissance des chasseurs car il était de nature peu sérieuse et il manquait de rigueur pendant les entraînements. il préférait s’échapper des cours pour aller voir ma mère en cachette et pouvoir la faire rêver en parcourant la forêt tout en lui lisant des poème qu'il écrivait lui même le soir en rentrant des entrainement. Pendant les entrainement, lorsqu’ il n'était pas avec ma mère, il prenait tout son temps pour imaginer des poèmes qu'il écrirait le soir venu, même si cela lui valut plusieurs parades ratées et donc de violentes blessures de la part de ses compagnon d’armes. Au fur et à mesure de ces rencontres avec ma mère il fut un jour où Héra, mère de la fécondité décida que leur ébats donnerons naissance à une nouvelle vie, la mienne. Après avoir passée une longue journée à se promener et se découvrir, ils se séparèrent allant chacun dans leur foyer respectif.
Le temps passa et ma mère, Rose, se sentait de plus en plus mal. Elle avait des nausées et avait le ventre qui s'arrondissent à vue d’oeil. Elle devait voir mon père pour une de leur balade en forêt, mais elle avait peur de sa réaction donc elle retardait le rendez vous ainsi que l’aveu de sa grossesse. Une semaine passa et mon père commençait à stresser de ne plus la voir. Il prit la décision d’aller directement à son foyer. En arrivant, il l’a vue enrobée et il compris directement ce que cela voulait dire: “ je vais être papa !“ crie-il avec une joie débordante. En voyant son amant heureux, Rose ne put contenir ses larmes cependant tout bonheur a une fin, et quelque mois plus tard nous nous retrouvons dans cette situation. Mon père est en train de se battre dehors en regrettant de ne pas avoir assez écouté les cours de l’art de la guerre, malgré ça il aide les guerriers du village et se bat contre les loup de manière héroïque mais à un moment, du coin de l’oeil, il perçoit un mouvement dans son dos. Il se retourna et vit un loup se diriger vers Rose et moi, dans un élan de courage et d'héroïsme, il leva son épée pour abattre le loup qui s'apprêtait à bondir sur sa femme et son enfant à naître. le loup reçut le coup et dans un dernier râle, hurla une dernière fois ce qui appela la meute. Mon père comprit que c'était trop tard pour lui mais qu’il pouvait encore nous sauver. Pour nous protéger des loup, il se dressa en bouclier au dessus de nous. Les loup le griffait et le mordait. Ma mère en dessous accouchait de moi dans ce cauchemar en pleurant. Son mari mourait sous ces yeux. Les autre guerriers venaient abattre les loup restants. Une fois tout les loup mort, ils virent ce spectacle affreux :mon père était là, mort. Il a rendu son dernier souffle sur les genoux de Rose, en me tenant dans ses bras. Rose et moi étions trempés de son sang.Je suis venu au monde couvert du sang de mon père. Cette nuit fut appelée par la suite la nuit noire, la nuit où les loups sont devenus fous.
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Le Village  | | | |
Mon village est un petit village sur Nevilïm qui se nomme Outrebois
À Outrebois, la vie et plutôt paisible: on pêche et on chasse pour vivre.
On apprend l’art de la guerre pour pouvoir se défendre en cas d'attaque mais les Oubois (habitant de Outrebois) ne vont jamais chercher les conflits avec d’autres populations. Pour eux, ce n'est qu'une perte de temps et souvent un risque de condamner des personnes importantes au fonctionnement du village pour de maigres prises matérielles.
C’est pour cela que le village est au beau milieu de la forêt et que pour le trouver, il faut soit être un Oubois, soit tomber dessus par hasard.
Vous l'avez compris, je suis moi aussi un Oubois et fier de l'être. En effet, j'aime beaucoup notre village et plutôt sympathique. les pêcheurs sont amicaux et il nous laissent pêcher avec eux. Les guerrier, quand à eux, sont souvent à la taverne du village à boire d'la bière de sève et à raconter leur entraînement. Alyos, le chef du village est très à l'écoute de son village et descend souvent de son trône pour se balader dans le village à tel point que des fois on se demande s’il n’est pas un habitant tout ce qu’il y a de plus normal, les seuls habitants un peu spéciaux sont les chasseurs il sont souvent blessés et sont tout le temps seuls, même lorsqu’ils partent en groupe, ils reviennent chacun à leur tour à des horaires différents, comme si, une fois dans la forêt, ils se séparent et rentrent quand bon leur semble , la plupart du temps, en rentrant, ils vont directement voir Rose, qui est l’infirmière du village. En échange de ses soins, les chasseurs lui donnent une partie de leurs herbes médicinales récoltées pendant la chasse.
Elle est la seule avec le chef à les côtoyer, mais elle ne les a jamais entendu parler. D’après les rumeurs, ils ne s’adresseraient qu'au chef et à personne d autre. Moi je ne comprend pas comment on peut vivre sans parler, ce doit vraiment être des simplets.Un jour ma mère m’entendit et me réprimanda elle dit ensuite : “ Ces personnes sont des gens formidable, sans eux nous serions plus là. En plus de la chasse, ils attaquent l'étranger s'il s'approche trop mais ne le tue jamais, ils cartographient la forêt et ses zones dangereuses et sont la principale armée de Outrebois et peut être que s’il s avait été la pendant la nuit noire, ton père n'aurait pas été …” ma mère fondit en larmes et moi, je me sentis coupable de les avoir jugés sans les connaître et savoir leurs missions.
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Réclusion dans la foret
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Depuis ce moment je me mit à admirer ces chasseur. Pour leur ressembler, je passais toute mes journées dans la forêt à essayer de comprendre les plantes, la nature et tout ce qui m'entourait. je faisais aussi attention aux étrangers qui s’ approchaient trop et depuis les arbres je leur jetais des pierres et la plupart du temps ils partaient.
Une fois, un chasseur me vit et me souria. À ce moment j étais l’homme le plus heureux du monde, un de mes modèles venait de me sourire .
Alors que je buvait une bière à la taverne avec les guerriers, un chasseur rentra dans la taverne et me fit signe de venir.
je le suivit et on alla dans la forêt marcher pendant de longues heures sans parler, juste avec le bruit de la nature, puis, au loin, je vis une maison dans un arbre. Il me fit signe de monter, alors je grimpa un à un les barreaux de l’échelle. Dans la maison, une dizaine de chasseur étaient présents.
L’un prit la parole :
-quel est ton nom petit ?
- Bastien Faucos et j ai 18 ans ( dis-je d'une voix tremblante )
-Cela fait quelques semaines que nous observons et nous aimerions savoir pourquoi tu te comportes comme si tu étais l’un des nôtres.
-parce que je veux vous rejoindre et devenir un chasseur !( dis-je d'une voix sur )
-nous rejoindre c’est bien ça ?
-oui !
-pour nous rejoindre il faudra que tu fasse tes preuves !
-compris
-donc a partir d'aujourd'hui tu es en période d’essai.
quand nous estimerons que tu sera prêt on te fera passer le test final pour devenir chasseur .
je repartis avec le chasseur qui m'avait emmené, les yeux plein de détermination
le chef des chasseurs se tourna vers ses confrères :
“ pour l'instant il est loin d'avoir la carrure d un chasseur ce n est qu un gamin au yeux noir ayant une carrure banale avec des cheveux blanc. Il n’est pas très âgé et ça se voit, il n'a pas de barbe. “
Un jour, alors qu'un étranger arriva, je m'apprêtais à lui lancer une pierre quand je vis un magnifique serpent blanc traverser devant l'étranger. À ce moment j'oublia tout ce qui m'entourait ainsi que mon devoir d’apprenti chasseur. Je ne pouvais pas détourner mon regard de ce serpent.Une fois que l'étranger disparut de mon champ de vision, je descendit de mon arbre et attrapa le serpent qui, effrayé, me mordit mais moi, au lieu de crier, je lui sourit. Alors que ses crochets étaient encore dans ma peau, il se calma et me regarda, en restant immobile. je tendis mon bras et il s'enroula autour. À ce moment, un lien très spécial naquit entre nous .
Tout à coup, un cri retentit dans la forêt.Je couru en direction de l’endroit d'où venait le cri. Je vit un chasseur: il venait d'attaquer l'étranger que j'avais laissé passer. L’ homme était par terre et un chasseur lui avait mis une lame sous la gorge et d'un geste simple il l’égorgea.
En voyant cette scène, je resta bouche bée. Mes modèles sont donc des meurtriers ?!
Le chasseur se retourna, me vit et s’approcha de moi, le couteau toujours en main. Je compris qu'il allait être obligée de me tuer car j'avais été témoin de l'interdit. En mobilisant mes dernières forces, je me retourna et couru le plus longtemps possible, cependant le poison du serpent m’avait affaibli et je tomba au sol.
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Rencontre avec ma Maître  | | | |
Quand j'ouvris les yeux, le premier élément que je vit était un magnifique visage féminin que je mis du temps à reconnaître: c'était la chasseuse qui avait tué l'étranger. Elle avait les yeux d'un éclat rare, ils étaient vert comme la plus belle des forêts. Ses cheveux étaient d'un noir somptueux . Elle avait un visage emincé un petit nez, un menton arrondi et un grand front.
“elle est magnifique “ dis-je à haute voix sans m'en rendre compte. Elle l'entendit et me souria , ensuite elle prit la parole:
Á “je vais devoir te tuer car tu m’as vu exécuter cet homme”
Alors qu’elle parlait de me faire disparaître, une seule pensée tourna en boucle dans mon esprit: “ qu’elle est belle!”
Remarquant mon regard vide et mon manque d’attention, elle me prit le poignet tout en me disant de me ressaisir. Je pris soudain conscience que je n’étais pas mort, et je ne pus retenir un cri d’exclamation:” mais je devrais déjà être mort j'ai été mordu par Hakkebi!
-Tu a donné un nom à ce serpent ! ( dit elle en riant)
-Ce n est pas qu un serpent c est mon allié
-Pour un allié il a failli te tuer, encore heureux que je t'ai retiré le poison a temps.
-Pourquoi m’avoir sauvé si tu dois me tuer?
-Mourir du poison est une mort affreuse que je ne souhaite à personne, c'est pour cette raison que je t'ai sauvé. Je ne vais pas te tuer, car tu peux devenir un bon chasseur. Cependant, tu ne pourras pas retourner au village, tu vivras dans la forêt jusqu'à la fin de tes jours. Je vais faire de toi et Hakkebi de très bon chasseurs. Á partir d'aujourd'hui, je suis ta maître. Appelle moi comme tel.”
Au fur et à mesure des entrainement je gagna en force et en endurance. Quand je partais dans la forêt, je compris enfin pourquoi les chasseur ne parlent pas: c'est pour pouvoir profiter pleinement des sons de la nature et pour pouvoir chasser sans être repéré.
Je pouvais dorénavant tirer des flèches de très loin et de manière à faire le moindre bruit possible mais le domaine dans lequel j’excellait, c'était le combat au couteau et le dépeçage de la bête pour ne garder que la fourrure d'un côté et la viande de l'autre. Malgré mes progrès, je ne pus jamais atteindre ne serait ce que le quart du talent de ma maître: le temps que j’abbatais un loup, elle en avait descendu cinq. Ulvo, son loup, était aussi supérieur en tout points à Hakkebi. Ces longues heures de chasses dans un silence quasi absolu me donnait le temps de réfléchir sur la nature des sentiments que j’éprouvais pour ma maître, je voulais plus qu’une relation maître à disciple..
Je préférais par dessus tout les moment passés avec ma maître où je lui lisait des poèmes que je composais sur le thème de la nature et de l’amour. Elle me partagea sa longue expérience et ses nombreuses connaissances à travers pleins de détails sur la nature. Elle connaissait tout de la nature: du séquoia à feuilles jusqu'au plus petit insecte, Elle me parla tout le temps d’une légende qui lui avait été contée par un chasseur, il y a des années de cela: elle parlait d’un grand arbre noir avec un feuillage blanc d'une pureté inégalée perdue dans la partie la plus vieille de la forêt , elle disait qu’en sa présence, le temps s’écoulait au ralenti et que l’arbre avait le pouvoir d’exaucer un voeu..
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Amour  | | | |
Le temps passa et notre relation évolua: de l'élève au maître nous passèrent à la femme et l'amant. Au cours d'une de nos expéditions ensemble, je lui ai déclaré ma flamme dans un poème. Au début elle n'y croyait pas, et me répondit d'arrêter mes sottises car un maître ne peut sortir avec son élève. Je lui répondit à mon tour qu’elle était ma maître mais que maintenant j'avais évolué et que je l'égalais presque et que je voulais qu’elle soit ma femme. Je lui promit que nous irions ensemble trouver l’arbre sacrée.
Elle répondit qu’elle accepta de devenir ma femme et me révéla qu’elle s’appelait Inkosa.
À ce moment même je la pris dans mes bras et l'embrassa longuement.
Puis le temps passa et on vivait notre routine habituelle :réveil,entraînement commun, puis partir chasser dans la forêt chaqu'un de notre côté, arrêter des étrangers et explorer de plus en plus la forêt à la recherche de l'arbre sacré puis retourner à la maison.
La maison a été sculptée dans un arbre, quand on rentre il y a la pièce à vivre composée d’un banc en bois que j'ai construit, d’une table que j'ai confectionnée avec du bois de hêtre, des chaises en chêne, un cocon de bois et de laine pour Hakkebi et une petite cabane pour Ulvo. Plus loin, il y a la chambre: une toute petite pièce avec du feuillage comme porte, du lierre recouvrait le “plancher” et les “murs” , un lit fait avec du sapin et une couverture de laine. Voila mon nid douillet, mon cocon d’amour, un vrai conte de fée.
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L'Arbre Sacré  | | | |
Un jour, alors que je chassais je l’aperçus,c'était lui. Il n'y avait aucun doute là dessus: l'arbre sacrée était là, devant moi. Il était magnifique, comme me l'avait décrit Inkosa mais il dégageait une étrange atmosphère.
Il commençait à se faire tard, je rentrais donc chez moi pour annoncer la nouvelle à Inkosa . Au début elle ne me crut pas, elle pensait que je plaisantais, mais quand elle vit mon air sérieux elle compris ce n’étais pas une blague.
Depuis cet instant elle n'avait plus qu’une seule idée en tête: le voir de ses propres yeux.
Le lendemain je l'enmena sur les lieux cependant, il n'était plus là, comme volatilisé. Inkosa se tourna vers moi:
“tu m a menti.
-Mais non je te jure il était là...
- Ça t'amuses de jouer avec les sentiment des autres?! Tu ne sais pas tout ce que cet arbre représente à mes yeux.“(en pleurs)
Je me sentis pris d'une tristesse profonde et éclata en sanglots, je venais de décevoir la femme que j aimais. Quelque chose me tracassait encore plus:
“Qu’est ce que cet arbre avait de si spécial, avait elle un voeu en particulier à exaucer?”
Depuis cet instant elle n'était plus la même... Elle ne chassait plus, elle passait toute ses journée à chercher désespérément l'arbre sacré. Elle ne me parlait même plus ou juste pour me dire bonne nuit et au revoir.
Un jour, elle ne rentra pas à la maison, je l’attendit deux longues heures mais en voyant qu’elle ne revenait pas je me mis à sa recherche. Pendant toute la nuit je ratissais la forêt à sa recherche. Après la nuit passée à la chercher, je la trouva enfin, elle était debout devant l'arbre sacré et restait complètement immobile. Sa magnifique peau blanche prit un teint sombre et ses yeux verts symbolisant la forêt que j'avais toujours chérie virèrent au rouge qui rappelait la couleur du sang et de la guerre. L’arbre qu'on avait tant cherché était un canalisateur de démons, un nid vorace et avide de chair humaine, tous ceux qui l’approchait couraient un grave danger. Ce n'était plus la femme que j’ai aimée qui se tenait devant moi mais un démon des plus sournois et des plus cruel qui me menaçait, une flèche encochée à son arc. Il relâcha la corde et je réussis à esquiver la flèche qui frôla ma tempe droite. Je sentis une présence hostile s’approchant de mon dos quand Hakkebi mordit l’ennemi. En me retournant, je vis Ulvo qui n'avait pas l'air dans son état normal, il avait l'air enragé, de plus sa peau semblait brûlée: l’on pouvait voir ici et là sa peau former des cloques. Une lueur d'intelligence malsaine brillait au fond de ses yeux.
Le démon prit la parole :
“-qu’est ce que ça fait du bien d'avoir de nouveau un corps… Moi, Dyrroth, je suis enfin réincarné dans ce monde.
- que veux tu dire par là? Qu’as tu fait de ma femme?!
-La conscience de ta femme est déjà effacée. Elle s’est battue contre moi mais elle a perdu. Cela fait bien longtemps qu'elle rêvait de cet endroit car elle espérait revoir son frère
-Son frère, mais elle ne m’en a jamais parlé. Tu mens!
-Pourquoi t'en aurais t elle parlé dit il en ricanant. Son frère est mort à la naissance à cause d’Inkosa car elle n'avait pas ramené assez de fourrure pour le tenir au chaud et de par ce fait elle s'en est toujours voulue, en sachant ceci il était facile pour un démon de corrompre un chasseur pour qu il lui parle d'une soit disante légende
-tu voudrais dire que …
-En effet cet arbre n’a rien de magique, c’est une toile d’araignée démoniaque, on ne peut se libérer de son emprise.Le démon détruit petit à petit la conscience de la victime avant de prendre possession de son corps.“
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Dilemme Mental et Physique  | | | |
Après avoir compris que je ne reverrai plus jamais le sourire d’Inkosa, je m effondra au sol. Je repensais au fait que c’est moi qui avait trouvé l'arbre et que tout cela était donc de ma faute. Le démon et moi nous livrâmes une bataille acharnée dans laquelle je ne voyais pas comment m’en sortir vivant.
Lorsque je fus en mauvaise posture,j’eus une idée horrible mais qui pouvait marcher. D’un regard je fis comprendre à Hakkebi de me suivre. Je mis mon plan à exécution: Hakkebi et moi coururent vers l'arbre. Je tendis la main et la posa à plat sur le tronc de l’arbre. J'entendis tout à coup des centaines de voix dans ma tête, ma peau devenait de plus en plus sombre, une douleur affreuse s’insinua en moi, je me sentais sans défenses. Je percevais le monde autour de moi comme dans un brouillard, j’entendit des éclats de rire provenant de ma gauche, Dyrroth s’approchea en me répétant que j'allais mourir. Je me battait intérieurement contre tous ces démons et grâce à ma volonté je réussis tant bien que mal à prendre le dessus et à garder mon libre arbitre. Je me releva tant bien que mal et regardait autour de moi, je vit un énorme serpent blanc.
-"c'est toi, Hakkebi? " murmurais-je
Et le serpent acquiesça. Une fois ma transformation achevée, nous reprimes la bataille mais la donne avait changé: ma force avait doublée et celle de Hakkebi aussi ce qui fit qu'on puisse prendre l'avantage. Alors que j'allais porter le coup final, je me suis retenu. Le démon en profita pour tenter une ultime attaque mais Hakkebi a vu l'attaque venir et le tua. À ce moment je me mis à pleurer: cela avait beau être un démon cela restait le corps de ma femme morte sous mes yeux. Quelque temps plus tard je rentra à mon village cependant, en arrivant sur les lieux il n'y avait plus rien. Je me retrouvais donc là, seul, meurtris et tourmenté par de multiples démons. Triste.
J'étais désemparé, je venais de tout perdre. Je ne rêvais plus que de partir et c’est à ce moment que je me mis à rêver d'une deuxième chance et pour moi j'y avais droit car après tout ma vie en tant que humain était finie mais mon existance de démon venait de commencer et par conséquent l'existence de Sheil Brodeam . et de son fidèle compagnon Hakkebi . | |
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